LA FABRIQUE
la plus grande collection privée de vinyles en France


UNE WEB RADIO DANS LES TUYAUX
Maintenus à une température constante de 22-23 degrés (« ce qui est important c'est d'éviter les sources de chaleur et une tropgrande humidité »), les vinyles ont aussi une vertu acoustiquepour les enregistrements de musiciens actuels au sein du studio.« Clairement, les disques dans les étagères participent à la qualité du son dans la pièce, ils évitent qu’il y ait trop de réverbération. » Prégnante, la collection d'Armand Panigel n'est pas pour autantfigée. « On considère que ce qu'il a fait, c'est une oeuvre à part entière, et qu'il faut continuer de l'enrichir. Récemment, nous avons ainsi reçu un don d’une famille qui possédait des milliers de vinyles et CD, que nous avons récupérés à Paris et en Alsace. » Parmi les projets à moyen terme d'Hervé Le Guil, la mise en placed'une web radio autour du fonds Panigel, qui permettrait de fairevivre les disques de la collection de manière plus dynamiqueencore. Un chantier passionnant, dans lequel des étudiants del'Université d'Avignon pourraient s'impliquer corps et âme. Assurémentun nouveau sillon creusédans cette Fabrique de la mémoire en mouvement.

Le studio numéro 1 en France
Avec sa console emblématique, l'imparable expertise de l'équipe en matière de son, ses 3 500 mètres carrés de bâti, son parc bucolique de 2 hectares et sa situation géographique optimum (proche de la gare TGV d'Avignon), la Fabrique est devenue le plus important studio d'enregistrement en France, tout particulièrement en ce qui concerne les studios résidentiels (où les artistes logent pendant la conception de leur disque). Dans ce paradis provençal sont venus enregistrer ces dernières années Radiohead, Nick Cave, Louane, Soprano, Jean-Louis Aubert, Christophe Maé, Rammstein, Grand Corps malade, Camélia Jordana, Arthur H, The Foals, Patrick Bruel, Ben Mazué, ainsi que les regrettés Aznavour et Higelin. La légende anglaise Morrisey, ex-chanteur du groupe culte The Smiths, a parlé de « sentiment d'extase » lors de sa venue pour trois albums, Stephan Eicher évoque pour sa part « l'âme des lieux », tandis que Julien Doré met en avant « un endroit idéal dans lequel on se sent libre ».



		














